Ecole élémentaire
39 rue des Trois Bornes Paris, le 12 février 2009
75011 Paris
Monsieur PREVOST
Inspecteur chargé de la circonscription 11B
13, rue Bréguet
75011 PARIS
Monsieur ROSSELET
Inspecteur d’Académie chargé du Premier Degré
94, avenue Gambetta
75020 PARIS
Inspecteur chargé de la circonscription 11B
13, rue Bréguet
75011 PARIS
Monsieur ROSSELET
Inspecteur d’Académie chargé du Premier Degré
94, avenue Gambetta
75020 PARIS
Messieurs,
En tant que parents d’élèves de l’école élémentaire de la rue des Trois Bornes dans le 11° arrondissement, nous souhaitons vous faire part de notre inquiétude concernant les évaluations nationales qui ont été menées dans les classes de CM2 au mois de janvier dernier.
En effet, ces évaluations soulèvent une série de problèmes :
- Ces évaluations programmées en janvier portent sur l’ensemble des compétences devant être acquises en fin de CM2, c’est-à-dire en juin. Il ne s’agit donc pas d’une évaluation diagnostic en début d’année qui pourrait permettre aux enseignants de mieux connaître les acquis et difficultés de leurs élèves. Il ne peut non plus s’agir de faire un bilan alors qu’une partie des compétences évaluées n’a pas encore été traitée en classe !
- De plus, le codage binaire des résultats ne permet pas d’appréciation sur les compétences en cours d’acquisition. Cela ne laisse aucune place à la valorisation des acquis ni à une appréciation plus fine et individualisée des progrès de chacun.
- Plus grave encore, les résultats de ces évaluations et leur publication vont amener à une compétition plus importante entre élèves, mais surtout à une classification des établissements. Il ne s’agit plus, comme auparavant, de nous annoncer les résultats de nos enfants, de nous indiquer leurs réussites et leurs difficultés ainsi que les moyens d'y remédier. Il s’agit de comparer les résultats de l’enfant à ceux de son école, de son département, de son académie et de la France entière.
Cette publication provoquerait une concurrence entre écoles dont les conséquences seraient défavorables à l’ensemble des élèves. Elle remettrait en cause un des fondements de l'école publique.
- Nous tenons également à vous rappeler qu’à ce jour, la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) n’a toujours pas donné au Ministère de l’Education Nationale le récépissé nécessaire à la transmission des résultats.
Les enseignants de notre école ont décidé de faire passer les évaluations aux élèves des classes de CM 2 aux dates prévues et de communiquer les résultats de chaque enfant à ses parents. Mais ils refusent de transmettre ces résultats pour publication. Nous partageons cette position. Nous tenons donc à exprimer notre solidarité avec les enseignants dont nous soutenons la démarche.
Nous vous prions de recevoir, Messieurs, l’expression de nos meilleurs sentiments.
Les parents FCPE
En effet, ces évaluations soulèvent une série de problèmes :
- Ces évaluations programmées en janvier portent sur l’ensemble des compétences devant être acquises en fin de CM2, c’est-à-dire en juin. Il ne s’agit donc pas d’une évaluation diagnostic en début d’année qui pourrait permettre aux enseignants de mieux connaître les acquis et difficultés de leurs élèves. Il ne peut non plus s’agir de faire un bilan alors qu’une partie des compétences évaluées n’a pas encore été traitée en classe !
- De plus, le codage binaire des résultats ne permet pas d’appréciation sur les compétences en cours d’acquisition. Cela ne laisse aucune place à la valorisation des acquis ni à une appréciation plus fine et individualisée des progrès de chacun.
- Plus grave encore, les résultats de ces évaluations et leur publication vont amener à une compétition plus importante entre élèves, mais surtout à une classification des établissements. Il ne s’agit plus, comme auparavant, de nous annoncer les résultats de nos enfants, de nous indiquer leurs réussites et leurs difficultés ainsi que les moyens d'y remédier. Il s’agit de comparer les résultats de l’enfant à ceux de son école, de son département, de son académie et de la France entière.
Cette publication provoquerait une concurrence entre écoles dont les conséquences seraient défavorables à l’ensemble des élèves. Elle remettrait en cause un des fondements de l'école publique.
- Nous tenons également à vous rappeler qu’à ce jour, la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) n’a toujours pas donné au Ministère de l’Education Nationale le récépissé nécessaire à la transmission des résultats.
Les enseignants de notre école ont décidé de faire passer les évaluations aux élèves des classes de CM 2 aux dates prévues et de communiquer les résultats de chaque enfant à ses parents. Mais ils refusent de transmettre ces résultats pour publication. Nous partageons cette position. Nous tenons donc à exprimer notre solidarité avec les enseignants dont nous soutenons la démarche.
Nous vous prions de recevoir, Messieurs, l’expression de nos meilleurs sentiments.
Les parents FCPE
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